mercredi 28 janvier 2009

Bangkok en un reve d'Orient

28/01/09
 
Dois-je vous le confesser ? Il fait delicieux a Bangkok, certes un peu chaud mais je m'en voudrais d'etre pointilleux:
un ciel d'un bleu scandaleux, un petit vent du nord, a peine 31 degres...Dois-je en dire plus???
 
Il y eut le bateau sur le fleuve, le marche aux legumes et pour une fois j'eus pleine conscience de ne point faire partie du lot, le marche aux fleurs ou j'hesitai longuement : pour ma petite piaule devais-je prendre des orchidees mauves blanches ou ocres ? Ce type de questions existencielles vous ruinent une journee.
Ne me suis pas laisse demonte: j'ai pris les 3. Un peu plus d'un euro tout de meme...
Puis les varants dans le canal nageant en longues reptations vous eveillant de delicieux frissons le long de la colonne.
A les voir se prelasser au soleil, nul doute nous fumes reptiles naguere. En ce qui me concerne je le suis fortement demeure.
 
 
Pour digerer les varants qu'imaginer de mieux que le the indien dans ce petit bui-bui de Little India?
 
Ensuite la longue marche vers Chinatown, le the chinois, les nids d'hirondelles les fausses Rollex, les temples aux dragons ...
 
Le temps de boucler la boucle, d'assister a la puja (ceremonie sacree) dans le temple Shik, tablas cithare et chants,
le soleil se couchait sur le fleuve, le chaloupement tendre du bateau, les bouffees d'encens venant j'imagine du paradis Tushita ou resida le Buddha avant de debouler en ce monde, et degringole la nuit sur Bangkok la megapole monstrueuse ou j'egrene des fragments d'ame tel explosa le coeur du dieu du sol chinois qui donna naissance a foultitude de dieux du sol, un pour chaque village...
 
Il faisait delicieux a Bangkok aujourd'hui....M'eussiez vous hai pour moins ???
 
Moi, au coeur de cette beatitude je vous aime...


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1 commentaire:

  1. Dois-je le confesser ? Il fait drôlement froid à Bruxelles et je ne suis pas sûr que l’adjectif « drôle » soit bien choisi ! Certes le soleil tente de nous réchauffer et je m’en voudrais de ne pas m’y raccrocher ! A peine 4 degrés au plus fort de la journée…Je ne peux en dire plus…question de santé morale…Alors je me replonge dans ton mail et je m’envole vers les senteurs d’ailleurs, vers les sourires des enfant qui se transforment en éclats de rires passé les premiers moments de méfiances, vers les soirées de repos bien méritées où l’on retrace, une bière à la main, le fil de la journée non sans une certaine émotion…Ah les émotions…je vous les souhaite intenses et innombrables, je vous les souhaite inattendues mais aussi à la hauteur de vos attentes.
    Je joins mes mains, je les porte au front et vous salue tous les deux en souhaitant que le meilleur vous accompagne durant cette belle nouvelle mission ; pour ma part, tel un poisson que nous fumes naguère, je vais me glisser dans un bain chaud, un bâtonnet d’encens allumé à mes côté, et je me laisse glisser vers l’ailleurs…
    Bises,
    Steve

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